«On ne peut pas tricher avec le cheval, car c’est un animal hypersensible qui capte nos intentions et notre état émotionnel au-delà de notre comportement. Une aptitude très utile dans l’accompagnement collectif et individuel », analyse Diane Massonie, équicoach depuis 10 ans dans toute la France. D’abord craintif, Pégase couche ses oreilles en arrière et est paralysé sur place. Puis les participants au séminaire d’équicoaching se concertent et décident de parler d’une seule et même voix, en laissant naturellement le lead à l’un des leurs. Le cheval reprend alors confiance et comprend qu’il doit franchir une porte matérialisée par deux cônes ou slalomer entre des plots. « Le même cheval ne va pas se comporter de la même façon selon la personne qu’il a en face de lui. Un manager prendra ainsi conscience de l’impact de sa posture et de sa position pour mettre en situation de réussite ses collaborateurs. » Le savoir-être, le langage non verbal, la gestion des émotions, l’écoute, la communication et le management bienveillant sont autant de leviers que chaque groupe de 5 à 10 personnes va expérimenter pour établir une relation de coopération et de confiance à travers le cheval, hermétique à tout rapport de force. Ancré dans l’instant présent, celui-ci exerce un effet miroir et agit comme un amplificateur de prise de conscience. Les sessions d’un à deux jours sont adaptées aux besoins spécifiques des entreprises, telles que le groupe Finarest, dont « les responsables ont pu prendre conscience de comportements non productifs, qui, en relation avec l’animal, leur sont apparus comme évidents ». Des situations concrètes de la vie professionnelle comme la gestion de crise sont ainsi scénarisées et débriefées au travers d’exercices à pied qui ne requièrent aucune connaissance équestre. Au galop ! > D.K. - ARTICLE TIRÉ DE POINT ÉCO ALSACE - ORIGINAL
Quelle est la valeur ajoutée de l’équicoaching par rapport à un coaching classique ?