Si je vous dis Thérapie Sociale, qu’est-ce que vous répondez ?
La Thérapie sociale, ce n’est ni une énième psychothérapie ni du développement personnel !
C’est une approche qui permet de réparer les liens dans un collectif, et plus précisément de travailler en profondeur les obstacles à la confiance et la coopération dans tout type de collectif, aussi bien une famille qu’une entreprise.
Elle s’adresse autant à :
- des équipes qui fonctionnent bien et veulent aller plus vite ou plus loin,
- qu’à des équipes qui dysfonctionnent avec des relations dégradées : clans, non-dits, violences etc..
Cette approche a été créée dans les 80s par Charles Rojzman : la violence fait partie inhérente du vivant.
Alors plutôt que d’être utopiste et combattre la violence, apprenons à transformer la violence en conflit, c’est-à-dire en dialogue et débat de points de vue différents.
Les conflits sont alors analysés comme des moyens d'apprentissage et d'interprétation des valeurs et des normes sociales. Des groupes déviants peuvent entrer en conflit avec les autres groupes, ou la société. Ils finissent en général par s'adapter, mais en même temps ils contribuent à un changement social progressif.
Toutes les étapes d’une intervention de type thérapie sociale visent à solliciter à la fois la responsabilité individuelle des participants et l’intelligence collective du groupe.
Par exemple, dans le cadre à établir au démarrage, il n’y a pas de règles de bienveillance et d'un état d'esprit constructif posés comme dans toute approche collaborative classique, et ceci, justement pour générer plus de sincérité dans les échanges et renforcer la confiance dans le groupe.
Dans un prochain article, nous ferons un focus sur comment créer les conditions facilitant la confiance dans le groupe.